La scène comme
premier langage
Avant les caméras, avant les coulisses des logiciels de montage et les scénarios, il y a eu la scène. Pendant huit ans, j’ai chanté, j'ai joué dans une troupe de jeunes du nom
du "Chœur du Petit Faucheux". La comédie musicale a été mon premier terrain
de narration : un espace où l’on incarne, où l’on met en mouvement les histoires,
où chaque détail - un regard, une lumière, un silence - participe à faire naître l’émotion. C’est là que j’ai découvert, sans le savoir encore, les fondements de ce qui allait
me passionner : la mise en scène, le rythme, le cadrage, la narration par l’image, le son.
Images spectacle-ulaires


Aujourd’hui, cet héritage continue de me traverser dans mon rapport à la vidéo.
J’aime penser la caméra comme un prolongement du regard, capable de capter l’invisible, les tensions, les douceurs.
Filmer, pour moi, ce n’est pas seulement enregistrer :
c’est composer, sculpter du temps et de la lumière, donner un souffle à l’ordinaire.
C’est décider d’un point de vue, tout en laissant place à l’accident, à l’émotion qui surgit.


Regarder,
capter, composer
Monter comme on regarde, comme on raconte
Tourner, monter, assembler, choisir les plans, travailler les coupes, chercher le bon rythme… Chaque étape me permet de construire des récits en images, toujours
au service d’une idée, d’une atmosphère ou d’un engagement.
Qu’il s’agisse de valoriser un lieu, de documenter une action, de raconter un projet
ou d’imaginer un format plus expérimental, je conçois la vidéo comme un outil
à la fois narratif, esthétique et stratégique.

Et aujourd'hui, professionnellement


Ce goût pour le regard mis en scène, pour le mouvement des idées et des corps, je le cultive aujourd’hui dans mes projets de communication comme dans mes créations personnelles. Parce qu’un bon récit ne se dit pas toujours avec des mots - parfois, il se ressent dans une lumière, une respiration, une succession d’images qui parlent d’elles-mêmes.
La photographie comme écriture visuelle
La photographie est, pour moi, une autre manière de raconter. J’aime composer une image comme on composerait une peinture : penser les lignes, les matières, la lumière, les regards.
Je trouve important de se poser sur des détails, des gestes en suspens, des lumières qui transforment l’ordinaire en moment à part.
C’est une pratique que je cultive dans ma sphère personnelle - pour capturer le monde, pour ralentir, pour raconter sans dire. Mais c’est aussi un outil de travail précieux que j’active dans mes expériences professionnelles : couvrir des événements, mettre en valeur des œuvres, documenter des expositions, capter l’atmosphère d’un lieu ou la force d’un geste.
À chaque fois, l’enjeu est le même : révéler, sans surligner, ce qui fait sens, ce qui émeut, ce qui attire l’œil tout en laissant place à l’interprétation. Il me semble désormais impossible de séparer mes deux pratiques, photographie et vidéo, qui font part entière dans ma façon de communiquer.














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